Nous sortons de la ria de Viveiro où les quatre voiliers en escale battaient pavillon français.

C’est sous voiles et sous le soleil que nous doublons Estaca de Bares, le cap le plus septentrional de toute la péninsule ibérique. Il sépare les eaux de l’Atlantique et celles de la mer Cantabrique.

De par sa situation, c’est le passage obligé de plusieurs voies migratoires. C'est le lieu idéal pour observer non seulement des oiseaux tels que le fou de Bassan mais aussi des cétacés se trouvant dans les eaux environnantes. Pour notre part, nous n’avons vu que les fous de Bassan !


Puis, arrive le Cap Ortegal, à l’aspect particulièrement sauvage avec ses hautes falaises et ses récifs.

La houle y est encore forte, ce qui laisse imaginer l’état de la mer par mauvais temps !

En 1805, la bataille navale du Cap Ortegal clôtura la campagne de Trafalgar.

Pour Bellisa, pas de navire ennemi en vue…


Dorénavant, le cap s’oriente vers le Sud et nous jetons l’ancre dans la baie de Cedeira.

A son entrée, le sanctuaire Santo André de Teixido. Pour les pèlerins qui se rendaient à Saint-Jacques-de-Compostelle, c'était l'endroit où se terminait la Voie lactée.

L’abri est sûr dans cette petite ria aux rives boisées, ce qui laisse présager une soirée et une nuit sereines pour Bellisa et son équipage !