Nous quittons au petit matin l'Albanie.

Nous avons trouvé dans ce pays des paysages côtiers encore sauvages pour la plupart, même si le Sud commence d'être très urbanisé pour le tourisme.

Les contacts avec la population ont été très différents selon les endroits et surtout selon la densité de touristes...

Bilan un peu mitigé mais nous ne regrettons nullement d'y avoir fait plusieurs escales.

Nous redoutions un peu les contraintes administratives d'entrée et de sortie de Bellisa à chaque nouveau port, mais en fait, la nécessité de passer par un "agent" nous a totalement déchargés des problèmes et nos interlocuteurs se sont toujours avérés charmants, efficaces et disponibles !

Après notre grand tour de la mer Adriatique, Corfou nous attend et le pavillon grec est hissé !

Nous voici donc revenus en mer Ionienne mais pour en découvrir les îles et le littoral occidental de la Grèce.

Et, la première chose à faire est de régulariser notre entrée dans les eaux grecques...

Il faut donc arriver dans un port officiel d'entrée, pour nous ce sera Corfou et plus précisément Gouvia, où se trouve un bureau des gardes côtes..

Il nous faut obtenir le DEPKA, document obligatoire pour tout bateau en eaux grecques et valable un an. Mais aussi le TEPAI, taxe mensuelle de navigation.

Le parcours de combattant commence alors :

  • présentation des documents nécessaires au DEPKA auprès des gardes côtes pour la constitution du dossier,
  • paiement du DEPKA dans un autre service,
  • pour le TEPAI, nous avions fait notre dossier en ligne en amont, mais le paiement par virement bancaire à la Banque de Grèce n'avait pas fonctionné malgré plusieurs tentatives... Donc, munis du dossier imprimé, nous prenons un bus à l'entrée de la marina pour nous rendre au centre de Corfou dans une des banques habilitées à recevoir le paiement en question, puis retour en bus munis du précieux récépissé, retour au bureau des gardes côtes avec notre preuve de paiement,
  • obtention des précieux documents,
  • finalement, nous avons bouclé le tout en trois heures avec des interlocuteurs souriants et sommes assez fiers de nous... même si la caisse du bord en a pris un coup !

Nous voici en règle et la découverte de la Grèce ionienne peut commencer !