Maintenant que nous sommes en règle avec les autorités maritimes grecques, nous pouvons poursuivre notre tourisme nautique.


Avant-poste stratégique de l’Adriatique entre la Grèce continentale et l’Albanie, la plus septentrionale des îles ioniennes a bien évidement suscité des convoitises au fil des siècles ! Fondée par les Corinthiens, conquise par Rome puis attribuée à Byzance avant d’être en butte aux Vandales, Goths, Sarrasins pour passer aux mains des Normands au XIe siècle, elle devient protectorat vénitien durant quatre siècles. Au XVIIIe, la voilà aux mains de Bonaparte… mais en 1815, les îles ioniennes passent sous protectorat britannique ! Ce n’est qu’en 1864, que l’île est rattachée à la Grèce.


Cap sur la ville de Corfou, capitale de l’île éponyme, Kerkyra en grec.

Les trois forts de la ville, conçus par des ingénieurs vénitiens renommés, ont servi pendant quatre siècles à défendre les intérêts du commerce maritime de la République de Venise contre l’Empire ottoman. Au fil du temps, ces fortifications durent être réparées et partiellement reconstruites à plusieurs reprises, les travaux les plus récents ayant été réalisés au XIXe siècle sous la domination britannique. 


Bellisa trouve une place dans le petit port de Mandraki, au pied des hautes murailles de la citadelle, emplacement idéal pour aller visiter Corfou.

Bâtie à l'origine sur la presqu'île de Kanoni, la cité antique de Corfou fut déplacée au VIe s. pour se protéger des incursions.

C'est dans cette citadelle juchée sur son rocher que s'épanouit la ville byzantine.

Au XVe. les Vénitiens la renforcèrent de murailles, ceinturant le château de terre et le château de mer. Un canal fut creusé et fortifié entre la citadelle et la ville.

Au delà de la citadelle, nous partons découvrir la ville de Corfou.

Les bâtiments de la vieille ville, pour la plupart de style néoclassique, datent en partie de la période vénitienne et en partie d’époques plus tardives, notamment du XIXe siècle.

Donc selon les quartiers, ambiance italienne méridionale...

ou française...

Le Liston aligne ses élégantes arcades, édifiées de 1807 à 1814 par les Français, nostalgiques de la rue de Rivoli !

teintée d'ambiance grecque...

Bien joli mélange !

Puis, nous allons faire notre approvisionnement au marché, toujours révélateur de la vie quotidienne locale.