Décidément, quel emplacement idéal que le port de Nauplie pour itinérer alentour !

Nous prolongeons notre escale pour découvrir Epidaure, lieu du culte d’Asclépios, le dieu guérisseur.

Ce site sacré utilisé pour les pratiques médicales cérémonielles dès le IIe millénaire av. J.-C a également été associé au culte d'Apollon au VIIIe siècle av. J.-C.

A travers les siècles, ses temples, son théâtre, ses salles de banquets et de sport ont contribué à faire évoluer la médecine d'une prière à une science.

La visite du musée permet de voir des moulages en plâtre de statues découvertes sur le site, mais aussi des ex-voto représentant les organes guéris... ou les écrits de la guérison !

La statue d’Asclépios, s’appuyant sur son bâton où s’enroule un serpent, attribut du dieu guérisseur qui nous évoque bien sûr le caducée médical.


Mais incontestablement, le clou de la visite est bien le théâtre, symbole de l’architecture hellénique avec ses rangées de sièges s’étagent sur les pentes de la colline et le regard des spectateurs portant au loin sur le beau paysage, par-delà le cercle parfait de l’orchestra, où se tenait le chœur, et l’estrade destinée aux acteurs. Une adaptation à l’environnement naturel incroyable.

Quand le théâtre fut construit, à la fin du IVe siècle avant JC, il disposait de 34 rangées de sièges, soit 6000 places.

Sa capacité doubla au siècle suivant avec l’adjonction de 21 gradins supérieurs.

Quelle que soit la place occupée, on voyait très bien la scène et l’on entendait parfaitement grâce à l’acoustique extraordinaire.

Encore une visite quasi « privée » avec un petit récital improvisé...


Nous poursuivons notre chemin jusqu’à Palaia Epivadros, le port qui dans l’Antiquité, accueillait les pèlerins d’Epidaure.

Très jolie baie cernée d’orangeraies et d’oliviers.

...et si l’on observe bien, ce pèlerin d’un nouveau genre ne transporterait-il pas une offrande ?... Cherchez-bien !