Nous décidons de poursuivre les découvertes de la journée en nous rendant à Néméa.

Avant de replonger dans l’histoire antique, pause-déjeuner dans une taverna de ce petit bourg, dont l’activité principale tourne autour de la viticulture.

Bien évidemment, nous voulons faire honneur au travail local et trouvons rapidement la cave coopérative...

Accueil charmant et nous repartons avec un carton de différents vins locaux élaborés avec le cépage agiorgitiko.

Bien qu’Olympie soit le site le plus connu, tout comme Delphes et Isthmia, Néméa organisait des compétitions athlétiques, dites concours panhelléniques qui s’accompagnaient d’une trêve sacrée.

Institués en 573 avant JC, les jeux étaient organisés tous les deux ans sur le modèle des Jeux Olympiques.

Cap donc sur le site archéologique d’Archeia Néméa sur lequel le temple de Zeus est entouré des installations sportives antiques, avec l’hostellerie destinée aux athlètes, les thermes dont ils profitaient après les épreuves et bien sûr le stade.


Le petit musée permet de voir des maquettes évocatrices et les salles d’exposition sont très intéressantes.

Nous découvrons ainsi que les « starting-blocks » étaient déjà d’usage lors des départs de courses...

Toujours autant de raffinement dans les objets exposés, notamment ces deux bagues :

C’est à Néméa qu’Héracles (Hercule) aurait accompli le premier de ses douze travaux : terrasser un lion fabuleux. Faute de pouvoir transpercer de ses flèches l’animal, il l’étrangla tout bonnement en corps à corps !

Quant à moi, voici mon Hercule :