2 juin 2023.

Nous avions l'intention de découvrir l'île de Kimolos avant de faire cap à l'Est, mais tout s'y oppose : pas de place au petit port, deux mouillages consécutifs avec une houle très, très désagréable et un ciel gris qui tourne à la pluie...

Nous filons au Sud de Sifnos pour y passer la nuit, mouillés devant la plage de Platys Gialos. La météo devrait être plus clémente demain.

3 juin 2023.

Cap sur Folegandros !

Déjà depuis la mer, les perspectives de découverte s'annoncent intéressantes :

Super, dans le petit port, nous obtenons la dernière place à quai, les autres étant réservées.

Petit tour à terre avant de déjeuner.

Les versants escarpés tombent dans la mer, ménageant de jolies plages.

L’île est montagneuse et aride.

Elle était, entre 1920 et 1969, le lieu d’exil des déportés politiques.

Tournée vers le tourisme depuis peu, elle a su garder un caractère authentique.

Un petit bus local fait la navette entre le port et la Chora, située hors de vue à 4 km.

C'est parti pour la visite...

Perché sur la falaise, à 200 m au-dessus de la mer, le chef-lieu de Folegandros est atypique et plein de charme.

Nous démarrons d'emblée par la montée à l'église de la Panagia qui domine Chora;

Le chemin en zigzag dallé et blanchi à la chaux ménage de très belles vues.

Pause intermédiaire dans une petite chapelle au milieu du cimetière.

... et nous arrivons au sommet.

Pas de chance, l'église est fermée et n'ouvre qu'en soirée. Nous nous contenterons d'en faire le tour et d'admirer la vue.

Descente vers le village dans ce paysage grandiose.

Dans un si joli cadre, il n'est pas étonnant que des lieux de villégiature commencent à fleurir. Il ne s'agit pas de tourisme de masse et les installations témoignent d'un goût certain.

Les plus vieilles maisons du village sont regroupées à l'emplacement du fort vénitien et sont construites au bord de la falaise abrupte.

La citadelle, bâtie au début du XIIIe par les Vénitiens, est coupée du reste du village par le rempart que forment les maisons serrées les unes contre les autres : c'est le quartier de "Kastro".

La rue principale de Kastro est un très bel alignement de façades aux escaliers et balcons de bois peint.

Les ruelles adjacentes sont reliées entre elles par des passages voûtés.

Nous prenons grand plaisir à nous "perdre" dans ce dédale coloré !


Si de nombreuses maisons sont restaurées et aménagées pour la villégiature, d'autres sont encore restées à l'identique et témoignent du peu de confort disponible.

En dehors du Kastro, de nombreuses placettes ombragées apportent beaucoup de charme au village et incitent à une pause rafraîchissante.

Au centre du village, sous la frondaison d'un platane, deux citernes du XVIIIe siècle.

Retour en bus jusqu'au port, où Bellisa se sent tout petit avec ses nouveaux voisins...

Nous comprenons alors pourquoi des emplacement étaient réservés !

Même pas peur, au milieu de ses "géants", en escale sur la route de Santorin.

Le lendemain, nous serons seuls dans le port, au moment du départ, gardant ainsi le souvenir d'une escale atypique et très attachante.