Au sortir du canal de Corinthe, nous sommes arrivés dans le Golfe Saronique bordé au Nord et à l’Est par les côtes de l’Attique où se situe Athènes et au Sud-Ouest par la péninsule d’Argolide sur le Péloponnèse.

 De nombreuses îles en font un plan d’eau de navigation superbe.

Par contre, de par la proximité de la capitale, il est très fréquenté d’autant plus qu’il fait encore beau et chaud !

Nous naviguons entre les îles pour rejoindre Poros.

Les paysages sont toujours aussi beaux, certaines îles assez arides, d’autres très boisées, terrasses et murets sur les pentes, oliviers et citronniers.

Depuis un moment, nous avions remarqué des poissons qui sautaient allègrement.

L’un d’eux vient pirouetter près de Bellisa, il s’agit d’espadons ! Superbe...

Après avoir longé la presqu’île de Méthana, d’origine volcanique, cap sur l’île de Poros.

Cette île très boisée de pins, d’oliviers et d’agrumes n’est séparée de la côte du Péloponnèse que par un étroit chenal où la navigation peut être intense.

Le fait de naviguer en arrière-saison nous permet de trouver facilement une place à quai et de découvrir ainsi le charme de la petite ville bâtie en amphithéâtre sur les pentes de la colline de Sfaira où veille la Tour de l’Horloge.

Bien entendu, après avoir flâné sur les quais, à nous la petite grimpette dans les ruelles loin du monde !

Nous sommes admis par les chats du quartier...

... et trouvons de bien jolis endroits.

Même des bigoudènes locales dans une jolie boutique d’artisanat, nommée « Artichaut » dont la propriétaire devant notre surprise nous dit : « Vous êtes bretons ! » Gagné, on ne peut rien cacher aux Grecques !

Après avoir admiré la vue, nous retournons à bord, charmés par les lieux.

Le lendemain, nous empruntons le passage entre l’île et le Péloponnèse pour poursuivre notre itinérance.

Nous doublons de petits îlots sauvages avant de nous diriger vers Hydra.

Sue grande île aride, parallèle à la côte du Péloponnèse, sans eau et infertile, longtemps abandonnée, le salut vient de la mer.

Ses habitants devenus au XVIIe pirates et marins conquérants, lui ont légué d’imposantes maisons d’armateurs qui surplombent un très beau petit port autour duquel toute la vie de l’ile s’organise.

Rançon du charme, de nos jours, une ribambelle de cafés qui s’alignent sur le quai, des caravanes d’ânes qui attendent patiemment leurs chargements de croisiéristes venus pour la journée !

Nous n’y ferons donc pas halte mais faisons néanmoins notre tour de port sur l’eau.

Très beau, mais trop de monde pour nous. Notre mouillage du soir sera plus paisible.