Nous avions déjà fait escale sur l’île de Kalamos au très beau mouillage de Port Leone. Nous souhaitions découvrir un peu plus cette île située entre Meganisi et le continent.

D'une superficie d'environ 25 km2, l'île montagneuse de Kalamos ne compte que 600 habitants permanents entre ses deux villages d'Episkopi et de Kàlamos.

Les insulaires vivent de la pêche, d'un peu d'agriculture et sans doute des envois d'argent d'un membre de la famille à l'étranger...

Les jeunes vont chercher sur le continent des métiers plus lucratifs et la population vieillit progressivement.

Autant certaines maisons sont bien restaurées, autant d'autres sont en ruines et abandonnées.

Et comme sur toute île, le problème des déchets est réel. Où se retrouvera le contenu des poubelles transvasé dans la camionnette ?...

Mais quel accueil spontanément gentil de tous dès notre arrivée à Kàlamos !

Pour commencer, George qui tient le rôle officieux de "maître du port", aide chaque bateau à accoster avec force encouragements : "Excellent, excellent, capt'ain ! Good, my friend ! My name is George ! Welcome in Kàlamos..."



En fin de journée, il a réussi à trouver une place à chacun et est présent le lendemain matin, pour aider au "démâlage" des chaînes et ancres de mouillage entrecroisées.... "Excellent, excellent, capt'ain ! Good, my friend !"

Pas étonnant que le soir, les équipages se retrouvent dans la taverne familiale au bord de l'eau !

Le matin, le port retrouve sa tranquillité.

Bien sûr, le capitaine est tout de suite "copain" avec le boulanger moustachu du port...

Si nous avons toujours vu beaucoup de chats lors de nos différentes escales, Kàlamos remporte la palme, haut la main :

Tombés sous le charme de ce petit port très tranquille, nous y restons trois jours ce qui nous permet de faire de grandes promenades à terre.

Le lever de soleil depuis le pont du bateau n'incite pas à quitter les lieux de sitôt...

Les occasions de se baigner dans des eaux limpides et toujours chaudes ne manquent pas.

Le fameux oeil grec, sensé chasser le "mauvais oeil", se retrouve une fois de plus sur les coques de bateaux mais aussi gravé dans la pierre.

Mission réussie, il nous a bien protégés pour cette belle escale qui nous laisse d'excellents souvenirs et nous a permis de retrouver une fois encore l'équipage de Sandiaquent !