Après quelques heures de repos, nous voilà prêts à découvrir Lagos.

Première surprise...

Si, si, vous avez bien vu, Bellisa ne s'est pas égaré en Alsace !!! Les nids de cigognes sont courants sur les cheminées locales...

Mais Lagos n'attire pas que les oiseaux... c'est une ville très touristique et l'on y entend parler anglais autant que portugais.

De nombreux bateaux hivernent dans la marina, occupés par leurs propriétaires (anglais, suédois, finlandais, néerlandais, allemands, américains... et français).

Les "résidents non habituels", vraisemblablement attirés par la douceur du climat, la beauté de la région et... le régime fiscal, viennent augmenter la population locale.

Ambiance très particulière que nous découvrons pour la première fois depuis notre arrivée au Portugal.

Il est vrai que 25° en journée, en ce début novembre, est fort agréable. Tous les jours, nous sommes dans le cockpit du bateau dès le petit déjeuner, seules les soirées sont fraîches. Avec le décalage horaire, il fait nuit à 18h et il nous faut enfiler une polaire sur le T-shirt....

La végétation nous fait totalement oublier la saison.

Lagos doit la plus grande partie de son charme à l’ancienne muraille Maure qui protège la vieille ville.

Dans son histoire, Lagos vit s'installer les Phéniciens, les Grecs, les Maures...

L'un des atouts touristiques de Lagos étant ses plages et sa côte, les offres de sorties en mer sont nombreuses. Pour notre part, nous sommes équipés, question bateau...

Comme d'habitude, nos promenades hors des axes touristiques nous offrent des détails intéressants !

Mais voilà, tout cela ne nous empêche pas de penser très fort à nos proches, notamment à ma maman dont la santé décline gravement. Aussi, décidons-nous de ne pas poursuivre jusqu'à Gibraltar pour cette première partie de notre voyage.

Nous commençons donc à organiser l'hivernage de Bellisa en Algarve et le retour de son équipage.