Cette fois-ci, c'est en bus, en longeant le bord de mer, que nous gagnons Porto par le Rio Douro.

L'approche nous donne un autre visage de la ville que nous abordons par son quartier le plus ancien : Ribeira.

Nous commençons par arpenter les ruelles qui descendent vers la rive et qui offrent des points de vue superbes sur les toits des vieux quartiers, avec des verrières aux formes originales.Le centre historique de Porto est dépourvu d'artifices, dès que l'on sort des axes touristiques : en parcourant les ruelles étroites, on côtoie les habitants, on sent les odeurs de cuisine traditionnelle, on voit le linge sécher aux fenêtres, les chats se prélasser au soleil...

Ce labyrinthe de ruelles et d'escaliers médiévaux mène à la Cais da Ribeira, promenade le long du fleuve, dans un décor de carte postale, avec les maisons pastel des vieux quartiers et les barcos rabelos, bateaux à fond plat qui étaient utilisés autrefois pour acheminer les barils de porto !...

Le Douro est enjambé par plusieurs ponts, mais le plus célèbre est le Ponte de Dom Luis, oeuvre de Théophile Seyrig, élève de Gustave Eiffel.

Sur la rive gauche du Douro, les grandes maisons de Porto et leurs chais s'alignent...

Les soldats romains furent les premiers à planter de la vigne dans la vallée du Douro mais la découverte du porto reviendrait aux marchands britanniques au XVIIe siècle. Leur pays étant en guerre avec la France, ils se tournèrent vers leur allié, le Portugal, pour satisfaire la demande de vin. Il se raconte que les anglais ajoutèrent un peu de brandy au jus de raisin, à la fois pour enlever au vin son piquant et pour lui permettre de voyager jusqu'en Angleterre...

En l'occurence, il voyage très bien jusqu'au Bellisa !


Chemin faisant, nous croisons des étudiants de première année, en plein bizutage, par leurs aînés en cape noire... Ces deux journées ont été pour nous une vraie richesse et nous y avons côtoyé des habitants accueillants dans un "décor" plein de vie.