Bellisa est à nouveau à flot mais il reste beaucoup de travail avant de larguer les amarres.

Nous consacrons donc trois jours à la préparation du bateau.

Nous avions confié la grande voile et le génois à la voilerie Way Point pour une révision et un nettoyage.

Les voiles sont rapportées à bord et commence alors leur remise en place.

Aucun problème pour la trinquette et le génois, mais pour la grand-voile, les lattes ne rentrent pas à fond dans leur gousset...

Après maintes tentatives vaines, nous faisons appel au voilier qui nous envoie rapidement une équipe.

Même constat incompréhensible : les lattes dépassent de 2 à 3 cm ! Personne ne comprend le phénomène mais comme il faut bien trouver une solution, nous acceptons la coupe d’ajustage à la meuleuse...

Le mystère reste entier mais le problème est réglé !

Le vent ayant forci, nous attendons le lendemain pour hisser à nouveau la grand-voile.

Ayant souffert de la chaleur et du soleil torride l’an passé, nous avions demandé à cette même voilerie de nous confectionner des tauds de protection.

Un technicien vient les installer à bord et cela change tout !

Pour les périodes d’arrêt de quelques jours : une super tente qui protège les ouvertures du soleil tout en maintenant un flux d’air appréciable :

Au mouillage ou dans les ports, trois tauds en maille blanche qui filtrent les rayons, laissent passer l’air et nous protègent du regard d’éventuels passants.

Quelle classe !

Reste à nous mettre en règle avec le droit mensuel de navigation dans les eaux grecques (E-paravolo).

Nous avions préparé le dossier sur le site depuis Pentoulan, il restait à aller régler notre dû.

Le bateau navette de Cleopatra Marina nous dépose sur les quais de Preveza que nous retrouvons avec plaisir.

Une fois en règle avec les autorités, nous profitons de cette petite ville qui nous replonge dans l’ambiance grecque.

Nous faisons le plein de fruits et légumes frais sur place.

Pas besoin de cordonnier, dommage car nous trouvons une bonne adresse !

Nous retrouvons sans problème la distillerie de Giorgios Roumpos qui embaume l’ouzo traditionnel...

Vite, approvisionner la cave de Bellisa puisque certains toulousains disent que c’est peut-être l’antidote au Covid 😉...