Comme la météo s’obstine à contrarier notre avancée vers l’ouest, nous voici donc pour quelques jours à Santander…

Notre première nuit se passe au mouillage à l’abri de la péninsule de la Magdalena.

Nous rejoignons le lendemain la marina del Cantabrico, car le vent forcit.

En effet, les coups de vent se succèdent avec de l’ouest/nord-ouest fort et une mer qui grossit vite dans les parages avec de la houle de 4 à 5 m.

Donc vent dans le nez ( pointes à 37 nœuds au port), mer grosse et grains de pluie violents, autant rester à l’abri car la navigation doit rester de la « plaisance » !!! 

Nous n’avons pas à nous plaindre car nous ne manquons pas de place dans Bellisa bien amarré au ponton. Les marineros et le chef de port sont charmants, allant jusqu’à nous faire une livraison de pain à bord. 


Certes, nous sommes un peu loin de la ville, mais nous avons trouvé la solution : une petite ½ heure de marche pour prendre un bus qui nous dépose au centre de Santander. Nous profitons d’éclaircies pour faire une visite de la ville. 

Capitale de la Cantabrie, Santander a toujours eu une forte activité maritime grâce à son estuaire abrité.

S’y côtoient navires de commerce, ferries, bateaux de pêche de toutes tailles, voiliers et embarcations diverses.

Notre visite du Musée Maritime de la Cantabrie confirme ce lien fort à la mer : 

bel aquarium et grand espace consacré à la faune marine, 

le passé maritime de la ville et l’évolution des bateaux au travers de belles maquettes,

les techniques de pêche.... Le tout dans une ambiance très familiale, l’entrée du musée étant gratuite le dimanche après-midi.


La vieille ville ayant été ravagée par un incendie en 1941, elle a été entièrement reconstruite comme une ville moderne avec de nombreux espaces de circulation « douce ». 

De jolies places, des bâtisses imposantes, une cathédrale formée de deux églises superposées, son cloître, des espaces culturels… et un funiculaire qui nous permet d’avoir une vue panoramique sur la baie.

Sur la promenade de front de mer, les statuettes des «raqueros » illustrent parfaitement les pratiques que nous avons souvent observées (en particuler à San Sebastian), à savoir les enfants passant leur temps à plonger pour récupérer les pièces lancées par les passants à leur demande.