Avant de quitter la partie continentale de l’Espagne, nous décidons de découvrir Alicante, grande ville un peu plus peuplée que Nantes.

Elle est dominée par le mont Benacantil et le Castillo de Santa Barbara. Il s’agit de l’une des plus grandes forteresses médiévales d’Espagne qui surplombe la baie. La ville a toujours été fortifiée dans la crainte des attaques venant de la mer. Malgré ces défenses, Alicante fut bombardée depuis la mer en 1691 et 90 % de la ville fut détruite. 


Le port, situé au centre d’ Alicante, nous permet une découverte rapide.

Nous laissons Bellisa, bien petit entre ses "camarades" de ponton et partons en ville !

Pas de souvenirs impérissables pour nous, même si les ruelles de la vieille ville nous permettent de découvrir un beau parc au pied du Castillo.

Quelques intermèdes musicaux en ville, entre des percussionnistes de rue et un rassemblement de formations orchestrales sur la place de la mairie, beau bâtiment de début du XVIIIe.



Dès le lendemain, nous reprenons la mer en direction de Calpe. Les immeubles, qui défigurent le littoral, nous confortent dans notre choix de quitter rapidement la péninsule...

Seuls quelques espaces, trop escarpés, ont échappé aux buildings.

Moment particulier : nous franchissons le méridien de Greenwich !

Depuis le début de notre périple, nous voguions en longitude Ouest et nous passons, en une seconde, en longitude Est, comme l’indique notre position GPS.

Calpe, le port où nous passerons notre dernière nuit sur la péninsule, dispose d’une fort belle situation au pied du « Peñon de Ifach ». Nous y faisons notre premier amarrage, typiquement méditerranéen, sur pendilles, assez déroutant pour les navigateurs atlantiques que nous sommes...

Au lever du jour, départ pour les Baléares. 

La traversée se fait sous le soleil, avec la visite de plusieurs marsouins.

En fin de journée, nous voyons se profiler la côte d’Ibiza et l’île Vedra.

Une nouvelle page est tournée !