6 juin 2023.

Aujourd'hui, c'est vers Anafi que nous nous dirigeons.

C'est une île montagneuse parmi les plus sauvages de l’archipel des Cyclades, havre de paix après le tumulte touristique de Santorin, ce qui fait tout son charme, à nos yeux.

En approchant de la côte, les seules touches de vert sont les vallons dans un territoire aride.

Nous avions lu qu'un nouveau port était en cours d'aménagement et nous sommes parmi les premiers à nous y amarrer.

La profondeur d'eau est faible à l'entrée du port, ce qui limite les entrées. Mais comme Bellisa est un dériveur intégral, il nous suffit de relever plus ou moins de dérive et le tour est joué !

Les bornes d'eau et d'électricité ne sont pas encore opérationnelles mais le quai est solide et l'abri parfait pour nous installer alongside avec les pêcheurs locaux.

La première découverte à terre est très prometteuse.

Deux jolies plages de sable fin, à côté du port, complètent le décor.

Nous décidons d'emblée de rester deux jours dans cette toute petite île grecque de moins de 40km², peuplée d’environ 300 habitants.

En fin d'après-midi, nous profitons d'un mini-bus qui monte à la Chora pour aller visiter l’unique village de l’île qui domine la mer.

Confirmation immédiate à notre arrivée sur la placette de Chora : calme total !

Au pied du piton rocheux où trônent les vestiges d'une citadelle vénitienne, se nichent les plus vieilles maisons du village.

Nous grimpons bien entendu jusqu'au "kastro" et profitons de la vue superbe à 360°.

Moment de quiétude totale...

Les chapelles, comme toujours, sont très nombreuses :

Descente en flânant dans les ruelles de Chora.

Au milieu du XIXe siècle, des tailleurs de pierre d’Anafi sont venus travailler à Athènes afin de reconstruire la ville en partie détruite pendant la guerre d’indépendance et afin de bâtir, entre autres, le palais du roi Othon. Ils se sont ainsi installés au pied de l’Acropole et ont reproduit l’architecture typique de leur île dans le quartier d’Anafiotika. Nous avions déjà apprécié son charme, lors de la visite de ce quartier à Athènes.

C'est à pied que nous redescendons au port en empruntant le chemin piéton qui fut vraisemblablement autrefois le seul chemin muletier.

La Chora s'éloigne...

... et Bellisa se rapproche !

Le soir, le chemin parcouru est tout illuminé. Superbe !