Cagliari est la capitale de la Sardaigne, région autonome d'Italie.
La ville est au centre d’une zone métropolitaine de 430 000 habitants.
Ce fut longtemps un des plus grands ports de la Méditerranée occidentale.
Nous séjournons à la Marina del Sole, dans une ambiance cosmopolite et bon enfant !
A notre arrivée, de nombreuses sternes (beaucoup plus petites mais aussi toniques que leurs cousines bretonnes...) plongent au milieu des bateaux.
Le soir, nous assistons aux vols des flamants roses qui regagnent les salines toutes proches.
Et, nous avons même droit au passage de deux dauphins entre les pontons...
Les carillons et cloches des nombreuses églises de la ville nous gratifient de mélodies différentes sur le thème "cantiques".
Les embarcations alentour sont disparates et conviennent aux besoins de chacun...
Nous profitons même de l'entraînement du club de water polo...
Dominant le golfe des Anges, la ville s'étend autour de l'éperon rocheux du Castello qui abrite, depuis le XIIIe, derrière ses murailles les centres du pouvoir de l'île.
La vue sur la ville permet de bien comprendre la situation de Cagliari entre les différentes salines toutes proches.
Presque entièrement cernée de murailles, la ville haute "Le Castello", est un quartier calme et au riche patrimoine.
Le Bastione di Saint Rémy se situe à la pointe méridionale et est entièrement revêtu de marbre blanc. Il permet d'accéder à une grande terrasse qui surplombe la ville.
Deux autres accès au Castello se font par des passages protégés par des tours défensives dont la particularité réside dans la partie non murée du côté intérieur de la forteresse.
La Torre dell'Elefante érigée au XIVe, après avoir servi d'entrepôt fut transformée en prison et les têtes des suppliciés étaient exposées aux passants, accrochées à la herse.
De nos jours le petit éléphant en marbre qui orne sa façade extérieure semble plus pacifique...
C'est dans l'enceinte du Castello que se situe la Cathedrale di Santa Maria, fondée au XIIIe et qui a connu de nombreuses vicissitudes.
Sa très grande crypte lumineuse, creusée dans la roche, est remarquable par la riche marqueterie de marbre qui orne ses murs.
Tout un lacis de ruelles permettent de découvrir le Castello, et de nouveau, nous constatons que faute de jardins, les façades sont fleuries...
Au Nord du Castello, la Citadelle des Musées occupe le point culminant de Cagliari.
Tous les musées de la ville y sont regroupés et nous avons beaucoup apprécié la visite du Musée national d'archéologie.
Très bien agencé, il permet de découvrir la collection des bronzetti, petites figurines en bronze de l'ère nuragique (1800 à 500 avant JC), hautes d'une dizaine de cm et retrouvées aux quatre coins de l'île. C'est un véritable monde miniature qui révèle les aspects de la vie quotidienne de l'époque et sont stupéfiantes de par leur richesse et leur variété.
Autre richesse de ce musée, les Kolossoi, guerriers géants, découverts en 1974 ! Taillés dans le grès, ces 28 sculptures de 2m à 2,50m de haut, conçues entre le Xe et le VIIIe siècle avant JC sont les plus vieilles statues de la Méditerranée, après celles de l'Egypte Ancienne.
Un étage du Musée met en valeur la richesse et la diversité des coutumes et des tenues sardes plus récentes.
Adossés aux remparts du Castello, les Jardins Publics offrent un espace de calme et de détente, un peu hors du temps.
Nous regagnons la ville basse en longeant l'amphithéâtre romain, bâti du IIe siècle. Il occupe un cirque naturel et avec des 10 000 places, il était assez vaste pour contenir toute la population de l'antique Karalis. Démantelé au Moyen Age, ses pierres ont servi à l'édification des églises des environs.
Progressivement, nous rejoignons, au travers de ruelles médiévales, le quartier de la Marina, entre la ville haute et le port.
Le front de mer, avec la via Roma, bordée d'arcades, offre un aspect plus cossu à Cagliari.
Nous tentons de progresser en italien..., avons encore des réflexes espagnols... et profitons de toutes les occasions pour accroître notre lexique au marché ou dans les rues...
