Les techniciens sont à bord : notre girouette en tête de mât fonctionne très bien, le récepteur et indicateur de données vent dans le cockpit également, donc… c’est le câble qui relie les deux qui est défectueux !

Il s’agit donc de l’enlever tout en enfilant un nouveau câble à l’intérieur des 17 mètres de notre mât pour relier les deux instruments. 

Deux heures plus tard, le résultat est probant, nous voici à nouveau renseignés sur la direction et la force du vent…

Nous filons vite au mouillage pour y passer la nuit avant de poursuivre notre route.

Cap sur l’île de Paxos. La mythologie raconte que Paxos naquit d’un coup de trident que Poséidon avait porté à la pointe Sud de Corfou pour y loger sa bien-aimée Amphitrite…

Nous découvrons donc cette petite île couverte d’oliveraies et de pinèdes où le rivage varie entre criques et côtes sauvages.

Mouillage dans les eaux limpides de la baie de Lakka :

Incursion le lendemain dans le petit port de Longos, où se dresse encore l’ancienne manufacture de savon à l’huile d’olive de l’usine Anemogiannis :

Remontée du chenal étroit de Gaïos que nous pouvons emprunter dans sa totalité en relevant la dérive dans la dernière passe (1,70 m d’eau sous le bateau !) La «capitale » de l’île se situe dans une sorte de fjord à l’abri de deux îlots.

Puis nous jetons l’ancre dans la petite baie de Mongonissi, au Sud de Paxos.

Il faut aller amarrer deux bouts à terre pour positionner le bateau et éviter qu’il n’évite autour de son ancre dans les changements de direction de vent. L’équipière préférée du capt’ain se jette à l’eau avec les amarres en question… certes dans une eau à 34°, ce n’est pas une grande punition !

Une fois Bellisa en place, nous nous baignons et vérifions ainsi la bonne position de notre ancre puis nous partons nous promener à terre.

De la pointe Sud, vue sur la petite soeur de Paxos : Antipaxos !

Depuis la « taverna » , nous profitons de la vue sur notre bateau.

Apéritif à bord du voilier allemand voisin, puis mise en place sur les aussières du dispositif maison anti-rats après avoir lu que la population de ces sales bestioles avait explosé sur l’île !!!

Et, surprise, le lendemain, grosse capture… mais l’animal a l’air plutôt sympathique derrière ses moustaches !

Et comme promis par l’affiche, en soirée, depuis notre bord, nous profitons de la musique grecque annoncée !

Départ en début de journée pour regagner le continent, à Preveza.

Nous avons pris contact avec le chantier où nous avons réservé l’hivernage pour faire connaissance et caler les dates d’arrivée et de sortie d’eau.

Ambiance toujours particulière dans ce type de lieu : certains terminent leur saison de navigation alors que d’autres la commencent, les bateaux sortent de l’eau ou retournent à l’eau… 

En nous promenant sur les pontons, nous retrouvons un bateau rencontré en octobre 2018 et en avril 2019, en Sicile...

Nous profitons des installations pour la grande lessive, du bateau et du linge… tout en nous délectant du spectacle.

Beaucoup d’activité avec ici du personnel très compétent et professionnel.

Nous voici donc sereins sur le lieu d’accueil de Bellisa pour l’hiver !