Nous profitons de notre escale pour bichonner Bellisa.

Michel s'offre une petite montée en tête de mât pour vérifier le gréement et les antennes, hissé par son équipière favorite, peu tentée par la voltige...


C'est ausi l'occasion de passer une excellente soirée avec notre ami Jean-François qui avait déjà été un fort bon guide l'an passé et que nous retrouvons avec grand plaisir.

Et, nos trop brèves rencontres ne nous laissent jamais le temps d'évoquer tous nos souvenirs...

Jean François et moi-même, avons passé deux années dans la même formation intensive, à l'Ecole des Chefs de Bases des Glénan, en 1973-74-75. Basée à Concarneau, il s'agissait de l'école des cadres du Centre Nautique des Glénan, avec une vision très ouverte sur le monde du nautisme et qui préparait les 15 de chaque promotion à prendre des responsabilités dans les structures de France de Navarre, et de partout ailleurs, bases de plein air, centre nautique,... structures associatives ou commerciales.
L'E.C.B., c'était l'esprit Glénan, j'y pratiquais les activités de croisière depuis quelques années, mais c'était surtout des hommes : le directeur, Yvonnick Guilloux, créateur de l'Ecole Nationale de Voile du Beg Rohu, un sacré caractère, attachant et d'un humanisme tonitruant, et puis Jean Pierre Habraham, le lettré de l'équipe , qui nous guidait dans nos rapports et écris divers, un homme de lettres mais surtout de relation, fin et subtil. Et puis toute l'équipe de permanents du CNG...
Nous y aurons appris mille choses des bateaux, de la mer, du tourisme nautique, des pratiques sportives aquatiques, de la gestion, de la politique des loisirs et de son financement, du commercial dans ce milieu si particulier, et bien plus encore... Nous y aurons surtout vécu, dans un groupe soudé, en coloc et communauté une sacré tranche de notre vie, complètement investis à temps plus que plein dans une aventure qui nous aura tous marqués profondément.
Les retrouvailles sont toujours émouvantes et profondes, nous avons vécu l'exceptionnel, qui laisse des traces indélébiles et marque pour toujours.

Souviens-toi Jean-François, il y a une place à bord quand tu veux.


Nous nous régalons des commentaires et messages des uns et des autres sur notre blog et téléchargeons les photos de Gilles. Du reste, un petit retour sur l'article du départ, qui vient d'être enrichi, vous permettra d'en profiter également. Merci Gilles...


Et nous suivons aussi, via leur blog, nos amis de Louarn qui naviguent de l'autre côté de l'Atlantique. Bon vent Joce et Jean-François...


Nous vérifions que l'eau est bien à 25,4 °, en profitant de la grande plage d'Hendaye, lieu de baignade mais aussi de marche tout au long de la plage.


Mais c'est aussi le temps de notre première incursion en pays basque espagnol !

En effet, si Hendaye se situe sur la rive droite de la Bidassoa, il suffit de prendre le bac pour se retrouver en Espagne, sur la rive gauche, à Fontarabie.

La grande baie qui sépare les deux villes est en zone neutre et en dix minutes, nous débarquons en pleine ambiance espagnole.

Très belle promenade dans le vieux quartier fortifié de Fontarabie, classé monument historique et artistique avec un ensemble unique de petits palais et de bâtisses blasonnées, autour du château de Charles V et de la place d'armes.

Le tout fort bien restauré et entretenu.

Et pour la petite histoire (private joke spéciale Kergroës), les espagnols aussi connaissent le...

rosa y azul...

Mais Fontarabie a aussi un passé maritime important comme le prouve le thonier qui trône sur les quais,

A proximité se situe le quartier des pêcheurs de la Marina, aux maisons très colorées qui arborent fièrement à leur balcon le drapeau aux couleurs des traînières de la ville. Ces embarcations s'entraînent régulièrement pour les régates d'aviron où tous les villages de la côte vont se retrouver à San Sebastian début septembre.

L'ambiance y est riche en couleurs, en rires, en musique et en palabres, surtout au moment des "tapas"...