Après l’Istrie, cap sur le golfe de Kvarner où débute le chapelet des innombrables îles croates.

Protégé par plusieurs massifs montagneux, le climat y serait paraît-il toujours clément. Pour notre part, c'est sous la canicule que nous découvrons cette région qui s’étend entre la riviera d’Opatija à l’ouest et l’île de Pag au sud.

Aussi, décidons-nous de faire du cabotage d'île en île et de profiter chaque soir d'un nouveau mouillage.

Nous découvrons ainsi l'île de Cres, puis celle d'Unije, faisons le tour de Lošinj, allons jusqu'à Rab avant de voguer vers Pag...

Les arbres ont presque les racines dans l'eau et le bain de verdure est particulièrement agréable.

A l'arrivée dans les mouillages, nous avons un concert de cigales jusqu'au coucher du soleil.

Pas désagréable pour nos bains journaliers dans une eau très claire et chaude... Beaucoup d'holothuries (concombres de mer), de gros oursins et quelques bancs de poissons.

Le soir, les moutons prennent le relais des cigales en bêlant dans les îles plus arides et les biquettes viennent faire un tour au bord de l'eau en fin de journée.

Au matin, réveil avec le chant des oiseaux...

Question météo, chaleur et un vent très faible qui nous oblige à utiliser le moteur.

Comme souvent dans le secteur, c'est "tout ou rien"... et l'on peut passer de 5 noeuds de vent à 30 noeuds !

Les phares et balises sont bien visibles, contrairement à ce que nous avions trouvé sur la côte italienne.

En passant sur la côte Est de l'île de Lošinj, nous découvrons le massif du Velebit qui domine les îles depuis le continent.

Il s'étend sur 145 km de longueur et culmine à 1700 mètres, il ne peut donc pas passer inaperçu et offre une toile de fond impressionnante.

... et ce dès les premières heures du jour :

Petit passage par le port de Rab avant de poursuivre notre route.

Sur les îles de Rab et de Pag, le contraste est saisissant entre la côte Ouest végétalisée et la côte Est très minérale qui subit les assauts de la bora, vent catabatique de Nord-Est froid, voire glacial en hiver, et violent qui déferle des pentes du Velebit.

Mieux vaut être attentif à la météo pour ne pas avoir à subir ce vent dangereux.