Notre approche de la Corse se fait progressivement de mouillage en mouillage.

Après avoir exploré la baie de Figari, nous remontons vers le golfe de Valinco, puis celui d’Ajaccio.

Selon les mouillages, la côte est plus ou moins sauvage mais toujours très verte avec un maquis dense et, en arrière-plan, les montagnes qui se détachent en plans successifs. Les tours génoises se succèdent... Quant au bâti, il est bien intégré et peu visible de la mer.


Chaque halte est synonyme de bains autour du bateau, fort agréables après la navigation !

Nous avons même la visite d'un petit habitant du maquis à bord de Bellisa...

Notre mouillage en baie d'Ajaccio nous offrant un coucher de soleil spectaculaire sur les Iles Sanguinaires, nous décidons d'aller en faire le tour en bateau.

Ce groupe d'îles borde le Nord de l'entrée du golfe d'Ajaccio. Leur nom vient probablement du danger qu'elles représentent: en effet, les rochers et récifs déchiquetés côté large laissent largement imaginer l'état de la mer par coup de vent d'Ouest...

Lors de notre tour des Sanguinaires, même si la houle commence à se faire sentir, le vent reste très maniable mais décoiffe néanmoins la barreuse...