Pour cette traversée en Calabre, Eole s'est invité...

Nous quittons Cetraro avec 25 noeuds de vent et rapidement les rafales atteignent 35 à 40 noeuds !

Deux ris dans la grand-voile et trinquette à poste, nous taillons la route heureusement au portant, c'est à dire venant par le travers.

Décidément la météo méditerranéenne ne cesse de nous surprendre, le vent tombe totalement, la mer prend le relais de manière désordonnée et le déluge commence. Le vent s'invite à nouveau et c'est, en cirés qui n'avaient pas vu le jour depuis des mois..., que nous arrivons dégoulinants à Tropéa...

Une bonne nuit de repos, du soleil le matin pour sécher voiles et vêtements !

Nous découvrons alors que Tropéa est un bien bel endroit.

Les quelques 200 marches qui nous séparent de la vieille ville ne nous impressionnent pas et nous ne regrettons pas cette grimpette.

La ville historique est animée et témoigne d'un passé qui a dû être riche, compte-tenu des nombreux pallazi des 17e et 18e siècles, élevés par de grandes familles aragonaises.

Pas mal les bougainvilliers, n'est-ce pas Jocelyne ?...

Mais si certains bâtiments sont entretenus, la majorité est dans une décrépitude incroyable.

Mais quelle situation au-dessus de la mer...

Sous le déluge de la veille, nous n'imaginions pas un tel panorama, avec au loin le Stromboli !

De quoi réjouir tout l'équipage du Bellisa :

Petite éruption plus tranquille que celle du Stromboli :

... et en faisant notre marché, nous ne rencontrons pas vraiment Sophia Loren,

mais, nous comprenons l'étymologie de la castagne....

Les copains d'école du capt'ain s'en sont pris plus d'une... et lui-même en a reçu et distribué autant !